mardi 23 mai 2017

Un des Rois du BENIN en visite officielle en Martinique


Todo Kpodekon Kinmakin de Xwala-Djekin , c’est son nom, ce fut suite à une invitation adressée par les associations martiniquaises Shakti et Mel Makrel dans le cadre de la journée de l'abolition de l'esclavage en Martinique que le roi Todo Kpodekon Kinmakin de Xwala-Djekin s’est rendu en Martinique dans la ville de Basse-Pointe ce jeudi 18 Mai 2017 où il aura a passé une semaine entière.

Au cours de son séjour, le souverain roi Todo Kpodekon Kinmakin de Xwala-Djekin a eu plusieurs entretien avec les associations socio-culturels, les élevés, les écoliers et notamment avec le maire de la ville hôte Mme Marie-Thérèse Casimirius mais aussi avec le député Bruno-Nestor Azérot. Plusieurs questions sociales, culturelles, éducatives et surtout historiques ont été abordés notamment sur la traite négrière.

Le roi a ensuite exhorté les martiniquais et martiniquaises à se réconcilier avec leur continent mère qui est et demeure l’Afrique tout en les demandant d’être fiers de la couleur noire de leur peau puis poursuivant en les rappelant que les africains furent les premiers occupants de toute la terre.

« La race noire est la mère de toutes les races, soyez fiers d'être noirs, je prie pour vous tous et je vous bénis au nom de Dieu »

Répondant aux questions des élèves venus en chœur à sa rencontre, Sa majesté le Roi Todo Kpodekon Kinmakin de Xwala-Djekin disait : « Ce n'est pas une volonté mais un long cheminement pour y parvenir car je suis né d'une famille princière »

lundi 22 mai 2017

Libération des espaces publiques : S’était-ce une peine perdue ?

Quelques mois après le déguerpissement forcé des espaces publiques, force est de constater aujourd’hui que la plus grande parties des espaces libérées sont encore vierge et que des herbes poussent à d’autres endroits et que certains domaines sont repris progressivement par les riverains qui autrefois étaient chassée par la police et ou la gendarmerie.

Les bords des artères principaux de Cotonou sont quasiment repris tous les soirs voir la journée sous l’œil impuissant des forces de l’ordre. Parmi les espaces progressivement repris, nous pouvons citer les bordures du tronçon station St Michel et pharmacie 4 thérapies sans oublier Kouhounon et le passage piéton du terrain kouhounou jusqu’à l’étoile rouge. Plusieurs d’autre endroit sont en voie de reprise par la population.

Ceci n’est pas une surprise, mais plutôt une certitude puisque les espaces libérés sont restés sans aucun signe d’un début de quelque réalisation que ce soit alors que la nature a horreur du vide.

Nous invitons ici nos autorités à tout mettre en œuvre pour que le projet au profit duquel les espaces publics ont été libérés puissent réellement démarrer afin d’éviter la réoccupation et le déguerpissement forcé des populations.

Vive le BENIN


mercredi 17 mai 2017

BENIN: Grève non tenue à l’aéroport International Bernadin Gantin de Cotonou


La grève prévue pour ce mercredi 17 mai 2017 n’a pas eu lieu et pour cause les démarches du ministre des transports envers les syndicats ont porté leurs fruits.

Pour rassurer les uns et les autres, le ministre des Infrastructures et des transports Mr Hervé Hehomey a eu à déclarer au cours d’une rencontre tenue avec la presse à cet effet ce qui suit : « Toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement afin que la situation soit maîtrisée ».

Il a ensuite rassuré les compagnies aériennes et tous les passagers de ce que les vols départ et arrivée enregistrés, ainsi que toutes autres activités se dérouleront sans anicroche ce mercredi, sur toute la plateforme aéroportuaire de Cotonou. Le gouvernement, en accord avec l’instance supérieure qu’est l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) à Dakar, a pris toutes les dispositions utiles pour garantir aux compagnies aériennes et aux passagers, la sérénité totale dans le déroulement des activités de l’aviation internationale de Cadjèhoun, à en croire le ministre. L’autorité a déploré « la médiocrité dans laquelle se déroulent les activités aéroportuaires ». Une situation face à laquelle le Gouvernement du président Patrice Talon a pris la forte et idoine décision de confier la gestion de l’aviation à un concessionnaire, un professionnel, par un recrutement organisé en bonne et due forme, d’après Hervé Hèhomey qui n’entend pas reculer. « Aucun Béninois n’est fier de la manière dont est géré notre aviation », dira-t-il pour appeler les travailleurs à revoir leur position actuelle dans l’intérêt général du pays.

Ce mouvement de grève de 48 heures a été décrété par les agents du transport aérien réunis au sein du Syndicat national des travailleurs de la météorologie et de l’aviation civile (Synatramac), et ceux des Syndicats Unis des Travailleurs de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Sutracim). Ils l’ont fait savoir le jeudi 11 mai 2017 au terme d’une assemblée générale extraordinaire tenue par ces syndicats au siège de la représentation de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne (Asecna) au Bénin. Pierre Gnangnon, Secrétaire Général Adjoint du Synatramac, François kpedotossi et leurs camarades ne sont pas d’accord avec le Gouvernement qui s’apprête à signer un contrat de délégation de gestion des activités aéronautiques nationales du Bénin. Ils dénoncent aussi leur marginalisation dans cette procédure. Pour eux, pas question d’attribuer la gestion à un concessionnaire étranger, sans la présentation au préalable du rapport du comité ad’hoc sur les travaux préparatoires au changement du mode de gestion des activités aéronautiques nationales. Selon eux, il s’agit d’un blocage des acquis sociaux des travailleurs de la Délégation aux activités Aéronautiques Nationales (Daan), de l’Asecna au Bénin. Ils veulent une seule chose : l’annulation pure et simple de la procédure d’appel d’offres de mise en concession de l’Aéroport International Cardinal Bernardin Gantin de Cadjêhoun.