mercredi 5 avril 2017

L’Etude du projet de révision de la Constitution rejetée par l’Assemblée Nationale





Depuis des lustres, alors que le président TALON faisait de ce projet de révision de la constitution est une priorité, les béninois par la voie de leurs élus à l’Assemblée ont rejeté ce projet qu’il dorlotait depuis son accession au pouvoir il y a 1 an.

Jusqu’à un passé récent encore, les béninois croyait que le président TALON avait réussi à ranger de son côté la majorité des députés de notre Assemblée.

Force était de constater depuis ce mardi 04 Avril 2017 que les choses ne s’étaient plus passée comme aurait souhaité le président Patrice TALON.

Mais, que s’est-il passé en réalité pour qu’on en arrive à la volonté contraire de celle du président ?

A notre seul avis, ce qui aurait le plus jouer dans le rejet de l’étude de révision serait tout d’abord

1) la démission du célèbre ministre Mr Candide AZANNAI qui a toujours été le principal soutien du président Patrice TALON bien même avant son élection à la tête du BENIN et qui est l’un des hommes les plus écoutés par la population et ces paires politiciens.

2) La 2ème raison probable serait l’accusation toute chaude de l’honorable Rosine SOGLO contre les honorable qui auraient pris de l’argent afin de voter en faveur de la révision de notre constitution. Que cette accusation soit vraie ou fausse, elle aurait joué un grand rôle psychologique en faveur du rejet de ce projet de loi.

Rappelons que lors du vote à l’Assemblée, 60 parlementaires ont voté pour, 22 contre et une abstention.
Pour que le dossier puisse être étudié, il doit falloir une majorité des 3/4 soit 63 parlementaires, ce qui n’a pas pu être le cas ce mardi à l’Assemblée Nationale.
Puis juste après ce vote soldant sur la victoire des antirévisionnistes les députés exigent des excuses publiques de l’honorable Mme Rosine SOGLO.
Quel est le contenu de son accusation de corruption à l’encontre de ses pairs députés ?


Voici une transcription de cette accusation :

« Vous venez mentir ici et dire le contraire de ce que le peuple vous a dit. Ça ce n’est pas bien, ‘’égnon ah’’. Ce n’est pas bien du tout. Vous oubliez. Je sais que les réseaux sociaux, il ne faut pas les écouter, parce que là aussi oh mon Dieu ! Qu’est-ce qu’on ne raconte pas comme connerie ! Mais tout de même, nous savons ce qui se passe dans le peuple, nous savons ce que le peuple vous a dit, nous le savons. Pourquoi venir mentir ici ? Le peuple ceci, le peuple cela. C’est votre droit le plus absolu de voter pour. Le peuple n’a rien à dire. Vous avez dit je vote pour telle raison, j’ai le droit, c’est votre droit de voter pour.
Personne n’a rien à dire contre ça, personne. Mais ne venez pas ternir la vérité. Je sais que notre libre arbitre pour terminer monsieur le président parce que… je m’échauffe, je m’échauffe ; comme d’habitude, chassez le naturel, il revient au gallot. Pourtant comme disent mes petits-enfants, granini à ton âge, mais tu dois quand même te calmer ! Mais qu’est-ce que tu as ?
Et ils ont mille fois raison. Mais c’est quoi ! à 83 ans tu fais encore tout ça ! Alors cela étant, je dis que notre libre arbitre a été altéré par un achat massif de notre conscience. Je comprends que c’est ça qui prend dessus et votons et votons et gnangnan et gnangnan ! … Les quelques millions que nous avons reçus, ah oui ! Ont pris le dessus sur le reste ! Alors taisons-nous, votons et n’en parlons plus. Je préfère ça, je préfère ça. Car moi aussi j’ai reçu d’argent. Oui ! Tout le monde. Vous n’allez pas me dire le contraire. S’il y a des changements notables, je suis prête à voter la Constitution, mais sinon, c’est non. Pour le moment, c’est non. Monsieur le président, je vous remercie. ».

Transcription effectuée par La Nouvelle Tribune

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